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De la mine à la vigne : nos diplômés cultivent leur passion du terroir
S’il est une richesse que nos anciens élèves savent explorer aussi bien que les ressources du sous-sol, c’est celle de la terre. Vignes, cépages oubliés, bières artisanales, agriculture biologique... Plusieurs diplômés des Mines d’Alès ont troqué plans d’ingénierie contre plans de plantation, avec un même souci de rigueur, d’innovation et de transmission. Portraits croisés de passionnés qui façonnent des terroirs à leur image.
Luc Villaret (promo 1997) – Pionnier du vin sans sulfites
À Vergèze, près de Nîmes, Luc Villaret cultive bien plus que de la vigne. Adhérent de la cave coopérative Héraclès, il participe à une aventure collective hors norme : première productrice de vin sans sulfites au monde, première cave bio de France. Ici, on innove dans le respect du vivant. Grâce à Luc et ses confrères, des milliers d'hectares en Languedoc trouvent une seconde jeunesse et proposent des cuvées propres, engagées, à la hauteur des attentes d’une consommation plus consciente.
Caveau Héraclés - ZA les Coudourelles, RN 113, 30310 Vergèze
Nicolas Loirat (promo 2015) – La révolution houblonnée avec la Brasserie 744
Tout a commencé dans un sous-sol. Avec deux amis, Nicolas Loirat brasse ses premières bières en 2015, après ses journées de travail. L’aventure prend de l’ampleur : la Brasserie 744 est née. En 2020, Nicolas quitte son emploi pour s’y consacrer entièrement. Aujourd’hui, ils produisent des bières 100 % bio, dans un cadre enchanteur. Blondes, ambrées, IPAs… la gamme s’étoffe, et les projets aussi. Distillation, partenariats, esprit d’équipe : 744, c’est la bière artisanale made in passion.
Brasserie 744 - 705 Rte de Taney, 74250 La Tour
David Flayol (promo 1994) – La vigne comme choix de vie
Avec son épouse Valérie, David Flayol s’est enraciné dans les Cévennes, pour faire vivre un domaine historique. Après une première vinification réussie en 2011, leur reconversion devient évidence. Depuis, ils soignent leurs cépages résistants, replantent le Villard, variété oubliée, et défendent une viticulture agroécologique. Leurs cuvées, comme Olive ou Julien, expriment un terroir sincère, à rebours des logiques productivistes. Un engagement rare et précieux.
La Rouvière Haute, 48110 Molezon
Yves de Ponton d’Amécourt (promo 1991) – Une histoire de famille à Bellevue
Issu d’une lignée de forestiers, Yves d’Amécourt a repris les rênes du Château Bellevue en 1998, après une carrière débutée outre-mer. Depuis, il a su conjuguer tradition et développement, en agrandissant le domaine (aujourd’hui 85 hectares) et en unifiant la vinification avec son autre propriété, Perrou-la-Baragoille. À ses côtés, le maître de chai Daniel Sore assure une constance de qualité saluée par les amateurs de Bergerac et de Monbazillac.
Château Bellevue, Saint Romain, 33540 Sauveterre de Guyenne
Bernard Forestier (promo 1974) – Le Ventoux en bouteille
Quand Bernard Forestier et son épouse rachètent le Château Juvenal en 2001, c’est le coup de cœur. Dix ans plus tard, naît la cave, fruit d’une alliance avec la famille Alban. Aujourd’hui, le domaine est certifié bio et engagé dans une démarche écoresponsable, où éco-technologie et respect de la nature font bon ménage. Sur les terres ensoleillées du Graveyron, les vins AOC Ventoux du Château Juvenal incarnent la finesse, la générosité et l’excellence de leur terroir.
Cave de Château Juvenal - 1080 route de caromb, 84330 Saint Hippolyte le Graveyron
Et peut-être vous aussi ? Si vous êtes diplômé et que vous cultivez la vigne, que vous produisez votre vin ou votre bière, faites-le-nous savoir ! Nous serions ravis de vous ajouter à cette carte des talents du terroir issus des Mines d’Alès.
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